Career Talk avec Sergio Rizzoli, responsable de la gestion du réseau chez Bernmobil

Cher Sergio, où sommes-nous aujourd’hui et quel est ton lien avec ce lieu ?

Aujourd’hui, nous sommes au dépôt de tramways de Bernmobil, situé à la Bolligenstrasse. C’est un endroit spécial. J’ai participé à l’histoire de ce site pendant 20 ans, du début à la fin, et c’est quelque chose dont je suis particulièrement fier.

Quel est ton rôle chez Bernmobil ?

Je dirige le service de gestion du réseau. Nous sommes responsables de la planification, de la conception des projets et, par la suite, de la réalisation des installations.

Comment vis-tu ton travail de longue date dans une entreprise de transport ?

Quand on travaille longtemps dans une entreprise de transport – dans mon cas, cela fait environ 20 ans – on se rend compte avec le temps : oui, j’utilise moi-même les installations, en tant que passager, sur des lignes que j’ai moi-même conçues et réalisées. Cela remplit de fierté et donne le sentiment d’avoir accompli quelque chose d’utile pour la société dans laquelle on vit soi-même en tant que citoyen.

Quel conseil donnerais-tu aux jeunes qui s’intéressent au monde ferroviaire ?

Quand je pense aux jeunes qui sont en train d’étudier et qui envisagent de se lancer dans le secteur des transports publics ou dans le monde ferroviaire, je dis : très bien ! C’est une excellente décision. Je ne l’ai jamais regrettée.

Quelle formation et quelles étapes recommanderais-tu pour entrer dans le secteur ferroviaire ?

Mon conseil serait de commencer par une formation technique, et en parallèle, de construire un réseau – établir des contacts, collaborer avec des entreprises de transport et participer à des événements du secteur.

Pourquoi les transports publics sont-ils particulièrement importants aujourd’hui ?

Dans la société actuelle, on parle presque quotidiennement de CO₂, de décarbonation, de climat – et je pense que les transports publics urbains sont totalement dans l’air du temps. C’est pourquoi je ne peux que recommander d’étudier dans ce domaine et d’entrer dans notre monde le plus tôt possible.

Qu’est-ce qui te passionne le plus dans ton travail ?

Le travail que nous faisons – je pense en particulier à nos chantiers, comme celui en cours sur le pont du Kornhaus ici à Berne – est quelque chose qui devient très visible dans la société, dans les infrastructures publiques. Cela influence la mobilité de toute la ville, parfois pendant des semaines ou des mois. Et c’est ce que je trouve particulièrement intéressant : on travaille vraiment au cœur de la société, au rythme de la ville où l’on vit soi-même.

Merci beaucoup !